Vivre en bonne santé

Comment l’insomnie devient-elle chronique ?

par Uperform

Insomnie chronique

Le développement et le maintien de l’insomnie sur le long cours fait généralement intervenir trois facteurs [2]: les facteurs prédisposants (la vulnérabilité de l’individu aux problèmes de sommeil), précipitants (les déclencheurs de l’insomnie) et perpétuants (les moyens mis en place par l’individu pour faire face à l’insomnie et participant à son maintien sur le long terme).

Les facteurs prédisposant :

 

Tout le monde présente un certain degré de vulnérabilité à l’insomnie en fonction de variables biologiques (comme l’âge, le sexe ou patrimoine génétique) ; psychologiques (comme notre tendance à la rumination ou à l’anxiété) ; et socio-professionnelles (comme nos horaires de travail ou les contraintes familiales et sociales). Cette prédisposition offrira un terreau plus ou moins fertile au développement de difficultés de sommeil.

 

 

 

Les facteurs précipitant :

 

En période de stress émotionnel et/ou de malaise physique, l’insomnie est souvent un des premiers symptômes qui se manifeste. Ainsi, un épisode d’insomnie aiguë pourra survenir en présence de déclencheurs externes plus ou moins identifiables (une rupture amoureuse, un déménagement, la naissance d’un enfant, une condition médicale, …). Pour la plupart des dormeurs, cependant, le sommeil se normalisera lorsque le stresseur aura disparu. À ce stade, l’insomnie n’est pas encore considérée comme chronique.

 

 

 

Les facteurs perpétuant :

 

Pour certains individus (peut-être ceux plus vulnérables aux difficultés de sommeil), l’insomnie est susceptible de devenir chronique s’ils commencent à s’inquiéter démesurément de leur sommeil ou des conséquences de leurs difficultés. Ainsi, une personne pourrait commencer à anticiper les conséquences négatives de son manque de sommeil sur la journée du lendemain (« je suis encore éveillé, je vais être une épave demain au travail ») ou à surestimer les difficultés de sommeil (« Je n’ai de nouveau pas fermé l’œil de la nuit ») ; ce qui peut générer beaucoup d’anxiété. Cette tension émotionnelle et les tentatives vaines de trouver le sommeil pourront alors accentuer les difficultés de sommeil.

 

 

En vue de contrer l’insomnie ou de mitiger ses conséquences, la personne pourra mettre en place des stratégies comportementales inadaptées qui – bien que parfois efficaces sur le court terme – contribuent à nourrir le cercle vicieux de l’insomnie en déréglant d’avantage le sommeil.

 

Par exemple, ces individus auront tendance à passer plus de temps au lit, espérant ainsi augmenter leurs chances de récupérer le sommeil perdu ou ils vont éviter de se relever lorsqu’ils n’arrivent pas à dormir de peur de manquer le moment de l’endormissement. Ce sont, bien souvent, ces facteurs perpétuants qui entretiennent les difficultés de sommeil sur le long terme. Une fois embarqué dans ce cercle vicieux, la disparition des facteurs précipitants ne suffira généralement plus à mettre fin aux problèmes de sommeil.

 

Retrouvez le premier article de notre série sommeil ici.

Pour plus de conseils n’hésitez pas à contacter notre spécialiste Clément Letesson.

 

We care, you perform.

Vivre en bonne santé

Recommandations sur l’activité physique et la sédentarité

Vivre en bonne santé

Le sommeil et la douleur
L'insomnie découle sur un traitement

Vivre en bonne santé

Comprendre l’insomnie pour mieux la traiter
ostéopathie

Vivre en bonne santé

La vertèbre déplacée mythe ou réalité ?
WhatsApp