Performance

Devenez plus rapide et évitez les blessures aux ischios

par Uperform

Vous souhaitez courir plus vite ou peut-être simplement éviter les blessures aux ischios ? Et si on vous disait que les deux sont possibles ?

Les blessures aux ischio-jambiers sont les principales blessures qui arrivent lors d’un sprint. Il y a en a malheureusement de plus en plus chaque année et cela touche tous les sportifs qui sont confrontés à des courses linéaires à haute vitesse.

 

 

La vilain petit canard

 

La recherche sur la prévention des blessures des ischio-jambiers n’est pas nouvelle et bon nombre de protocoles de renforcement ont déjà été proposés. Les professionnels de la santé et coach physique incluent désormais beaucoup d’exercices de renforcement excentriques des muscles ischio-jambiers. Les athlètes bénéficient de ces programmes en étant plus forts et plus puissants mais malheureusement cela ne permet pas encore de réduire la fréquence d’apparition de ces blessures au sein des effectifs.

 

Pourquoi n’arrive-t-on pas encore à réduire ce type de blessure ? Peut-être qu’on ne cherchait pas
encore au bon endroit. En comparaison à d’autres types de blessures comme les ruptures de
ligaments croisés ou les pubalgies, le mécanisme d’apparition des blessures aux ischio-jambiers n’a
pas été vastement exploré.

 

 

Les clés du problème

 

L’antéversion du bassin – directement liée à l’augmentation de la lordose lombaire (comprenez
cambrure du bas du dos) – entraîne une élongation des muscles ischios-jambiers et ajoute des
contraintes supplémentaires et superflues à ces muscles. En d’autres termes, la position du bassin
lors de la course peut augmenter la charge de travail que doivent fournier les ischios et les place dans une position de faiblesse.

 

Les techniques modernes de sprint reposent sur le travail de la foulée en cycle avant (front-side
mechanism pour nos collègues anglo-saxons). Le concept derrière cette technique est de maximiser le temps que les membres inférieurs (comprenez genoux et chevilles) passent en avant de la ligne du tronc et de diminuer le temps passé en arrière de cette ligne. En pratique, cela s’observe par une position redressée du tronc, un bassin en position neutre (certains parlent parfois de rétroversion) et une position verticale maximale du genou d’attaque. Cet alignement permet une plus grande rigidité ainsi qu’un temps de contact plus bref avec le sol, offrant ainsi plus de puissance à l’athlète.

 

 

En pratique

 

Il est possible de modifier la façon dont un athlète court – sa biomécanique de mouvement – avec un travail de contrôle lombo-pelvien et de technique de sprint. En recherchant à atteindre cette position de cycle avant, la tension appliquée aux muscles ischio-jambiers est réduite. En parallèle, les performances des athlètes ayant suivi ces séances de coaching se sont également améliorées.

 

 

Il y a au sein de notre équipe des kinésithérapeutes et coachs sportifs formés dans la prise en charge des sprinteurs. Nous travaillerons ensemble à réduire l’incidence de vos blessures et à améliorer vos performances.

 

Travailler sur la prévention fait partie de nos missions, notre équipe de kinésithérapeutes du sport et coachs sportifs peuvent vous aider.

 

We care, you perform

 

Bibliographie :
Mendiguchia J, Castano-Zambudio A, Jimenez-Reyes P, Morin J-B, Edouard P, Conceicao F, et al. Can we modify maximal speed running posture? Implications for performance and hamstring injuries management. International Journal of Sports Physiology and Performance. 2021 Jul.

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