Hanche

Conflit antérieur de hanche

par Uperform

Le conflit antérieur de hanche, aussi appelé conflit fémoro-acétabulaire, désigne un contact anormal entre le bassin et le col du fémur.

1) Un peu d’anatomie :

 

L’articulation de la hanche implique la tête fémorale (forme de sphère) et la cavité articulaire du bassin, ou cotyle (forme d’hémisphère). … Le glissement et le roulement de la tête fémorale dans le cotyle sont facilités par le cartilage qui recouvre les deux surfaces osseuses.

 

2) En quoi consiste la lésion du LCA, et quels sont les mécanismes lésionnels ?

 

Le conflit antérieur de hanche, aussi appelé conflit fémoro-acétabulaire, désigne un contact anormal entre le bassin et le col du fémur.

 

Ce conflit se crée généralement lors du mouvement de flexion de hanche, provoquant des douleurs et pouvant mener à des lésions cartilagineuses et du labrum.

 

Au long terme, le risque de développement d’arthrose précoce est augmenté.

 

3) Quels sont les mécanismes lésionnels ?

 

Ce type de lésion touche généralement les jeunes adultes actifs (20 à 50 ans), et survient le plus souvent durant la pratique sportive.

On différence deux types de mécanismes :

  • L’effet came : lié à une déformation du col du fémur, il favorisera les lésions du labrum et du cartilage
  • L’effet pince : lié à une déformation de l’actétabulum (bassin trop couvrant), il favorisera les lésions du labrum

 

 

4) Quels sont les facteurs de risque ?

 

Les causes exactes des conflits de hanche ne sont actuellement pas clairement identifiées. Des facteurs génétiques sont évoqués.

Cependant, certains paramètres peuvent facilites l’apparition des symptômes :

  • Le surpoids
  • L’activité physique intense, en particulier pour les sport impliquant une flexion excessive et répétée de la hanche
  • Des pathologies de hanche datant de l’enfance (ex : ostéochondrite, …)

 

5) Quels sont les symptômes ?

 

Parmi les symptômes fréquemment rencontrés, l’on retrouve :

  • La douleur, située dans le pli de l’aine, et se diffusant dans la hanche. Elle est décrite comme profonde et est accentuée en position de flexion de hanche et lors de la pratique du sport
  • La raideur dans l’articulation, mais n’est pas présente dans tous les cas de conflits
  • Sensation de dérobement
  • Perte de mobilité

 

6) Est-ce grave ?

 

Le conflit fémoro-acétabulaire n’est pas grave en elle-même. Son évolution est lente, et peut être entrecoupée de phases douloureuses aigües.

En cas d’évolution négative, la douleur provoquée peut toutefois devenir difficile à contrôler.
Il est également important de comprendre que l’on ne guérit pas de cette pathologie. Une fois détectée, le traitement mis en place servira essentiellement à freiner son évolution afin d’apprendre à vivre avec et ne pas avoir à abandonner ses activités physique quotidiennes.

 

7) La chirurgie est-elle obligatoire ?

 

Le traitement du conflit antérieur de la hanche dépend des symptômes et de l’état de l’articulation de la hanche : il peut être médical (conservateur) ou chirurgical.

Le traitement conservateur est privilégié, et inclue du repos, de la kiné et l’utilisation d’antalgiques (voire infiltrations de corticoïdes).

 

Dans les cas plus sévères, ou en cas d’échec du traitement conservateur, la chirurgie peut être envisagée. Elle sera proposée aux patients présentant une douleur permanente, et/ou un handicap physique provoqué par les douleurs.

 

Celle-ci permet alors de diminuer le conflit et améliorer la mobilité de la hanche

 

Suite à cette intervention, un traitement kiné pourra alors démarrer.

 

8) En quoi consiste la rééducation kiné ?

 

Le traitement conservateur et post intervention se rejoignent sur de nombreux points. La différence se situera essentiellement sur les premiers semaines suivant l’éventuelle intervention chirurgicale.

En respectant le processus de cicatrisation, le travail s’axera sur :

  • La récupération d’amplitudes articulaires normales
  • La remise en charge de manière progressive de l’articulation
  • La récupération d’un schéma de marche correct
  • Le renforcement musculaire global (force, contrôle neuromusculaire, stabilité, …)
  • La réathlétisation et la remise dans le geste sportif (avec correction de la technique au besoin)

 

9) Puis-je continuer à bouger ?

 

Contrairement aux traumatismes aigus, le conflit de hanche n’impose pas l’arrêt de l’activité. En fonction de la symptomatologie, il faudra par ailleurs adapter cette activité.

Il convient de déterminer la meilleure option avec votre médecin et votre thérapeute.

 

 

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