Hanche

Coxarthrose

par Uperform

L’arthrose de hanche, la coxarthrose, est une pathologie chronique, correspondant à une usure progressive des cartilages de l’articulation coxo-fémorale, située entre la cuisse et le bassin. Elle représente 10% des arthroses.

1) Qu’est-ce que l’arthrose de hanche, ou coxarthrose ?

 

L’arthrose de hanche, la coxarthrose, est une pathologie chronique, correspondant à une usure progressive des cartilages de l’articulation coxo-fémorale, située entre la cuisse et le bassin. Elle représente 10% des arthroses.

Son évolution peut être lente, en évoluant sur plus de 10 ans, ou devenir rapidement invalidante. Elle débute par une dégénérescence du cartilage, évoluant ensuite jusqu’à atteindre l’ensemble de l’articulation.

 

 

2) D’où vient la douleur liée à l’arthrose ?

 

L’articulation de la hanche implique la tête fémorale (forme de sphère) et la cavité articulaire du bassin, ou cotyle (forme d’hémisphère). … Le glissement et le roulement de la tête fémorale dans le cotyle sont facilités par le cartilage qui recouvre les deux surfaces osseuses.

Dû à divers phénomènes mécaniques ou biologiques, notamment liés à l’âge, le cartilage disparait peu à peu.

Ce tissu dense et élastique, est très souple et résistant, mais mal vascularisé. Cela l’empêche de se réparer et cicatriser facilement.

Avec le temps, l’usure et la disparition progressive du cartilage provoquent l’apparition de la douleur chez le sujet arthrosique.

 

3) Quels sont les symptômes ?

 

Le symptôme principal sera la douleur. Celle-ci :

  • est provoquée et amplifiée par le mouvement, et plus ou moins soulagée par le repos.
  • revient de manière chronique à chaque fois que l’articulation est sollicitée.
  • augmente progressivement au cours de la journée.
  • peut être la source de réveils nocturnes en phase inflammatoire.

 

4) Quels sont les facteurs de risque ?

 

Il existe 2 types d’arthrose de la hanche : primitive (sans cause traumatique ni anatomique), et secondaire (suite à une maladie ou une malformation).

Il en existe plusieurs :

  • L’âge et la dégénérescence naturelle de l’articulation.
  • La surcharge pondérale (surpoids et obésité).
  • Les anomalies anatomiques de l’articulation.
  • Les séquelles des traumatismes articulaires, fréquents dans les activités sportives.
  • Les microtraumatismes répétés tels qu’on peut les rencontrer dans les sports de contact ou certaines activités professionnelles répétitives.

 

5) Est-ce grave ?

 

L’arthrose n’est pas grave en elle-même. Son évolution est lente, et entrecoupée de phases douloureuses aigües.

 

Dans les cas sévères, la douleur provoquée peut toutefois devenir difficile à contrôler.


Il est également important de comprendre que l’on ne guérit pas de cette pathologie. Une fois détectée, le traitement mis en place servira essentiellement à freiner son évolution afin d’apprendre à vivre avec et ne pas avoir à abandonner ses activités physique quotidiennes.

 

6) La chirurgie est-elle obligatoire ?

 

L’intervention chirurgicale n’est pas prophylactique en cas de coxarthrose. Le traitement visera toujours à chercher les options allant du moins invasif, comme la kinésithérapie, vers des options plus invasives (infiltrations, puis chirurgie en cas d’échec des traitements initiaux).

Dans les cas plus sévères, la chirurgie peut être envisagée. Elle sera proposée aux patients présentant une douleur permanente, et/ou un handicap physique provoqué par les douleurs.
Elle consistera à « remplacer » l’articulation via la pose d’une prothèse totale de hanche (PTH).
Suite à cette intervention, un traitement kiné pourra alors démarrer.

 

7) En quoi consiste la rééducation kiné ?

 

Le traitement conservateur et post PTH se rejoignent sur de nombreux points. La différence se situera essentiellement sur les premières semaines suivant l’éventuelle intervention chirurgicale.

 

En respectant le processus de cicatrisation, le travail s’axera sur :

  • La récupération d’amplitudes articulaires normales
  • La remise en charge de manière progressive de l’articulation
  • La récupération d’un schéma de marche correct
  • Le renforcement musculaire global (force, contrôle neuromusculaire, stabilité, …)
  • L’éducation du patient

 

8) Puis-je continuer à bouger ?

 

Contrairement aux traumatismes aigus, l’arthrose de hanche n’impose pas l’arrêt de l’activité.

En dehors des phases fortement douloureuses et aigües, le maintien d’une activité physique contrôlée et adaptée joue d’ailleurs un rôle positif dans le ralentissement de l’évolution de la maladie.

Il est donc vivement conseillé de bouger, même si cela peut parfois paraitre paradoxal.

 

 

 

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