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Hernie discale cervicale

par Uperform

Une hernie discale cervicale correspond à l’expulsion d’un morceau de disque sur sa surface postérieure.

1) Un peu d’anatomie :

La région cervicale est constituée de 7 vertèbres. Entre ces vertèbres, l’on retrouve des disques intervertébraux en avant, jouant le rôle d’amortisseur, et des articulations en arrière, permettant les mouvements entre chaque étage en flexion, extension et rotation.

 

Au centre de celles-ci, la moelle épinière passe et distribue 8 racines nerveuses de chaque côté, à chaque étage, qui sortent entre chaque vertèbres.

 

Ces racines cheminent du cou jusqu’à divers endroits du membre supérieur innervent les muscles, la peau et les articulations sur leur trajet.

 

2) Qu’est-ce qu’une hernie discale cervicale ? Quels sont les mécanismes lésionnels ?

 

Une hernie discale cervicale correspond à l’expulsion d’un morceau de disque sur sa surface postérieure. Dans certains cas, ce fragment peut venir comprimer une racine nerveuse.

 

Cette compression crée alors un “conflit disco-radiculaire”, qui provoque un pincement de la racine et crée un signal douloureux sur une partie ou tout au long de son trajet. On parle alors de névralgie cervico-brachiale.

 

La hernie discale cervicale peut survenir à tout âge. Cependant, elle se rencontre le plus souvent chez le jeune adulte. Parmi les facteurs de risques, l’on retrouve : 

  • Le facteur génétique (héréditaire)
  • Le tabagisme, qui peut accélérer la dégénérescence des disques
  • Les traumatismes aigus et/ou répétés (sport, accidents, …)

 

3) Quels sont les symptômes ?

 

En cas de névralgie cervico-brachiale, les symptômes peuvent varier selon l’importance de la compression :

  • Douleur (« décharge électrique », « brûlure »), elle décrit un trajet spécifique correspondant au nerf touché
  • Troubles de la sensibilité
  • Troubles moteurs, perte de force ou de précision dans le geste, correspondant alors à une atteinte sévère de la racine.

 

4) Est-ce grave ?

 

L’hernie discale cervicale peut exister sans créer de douleurs. En effet, elle ne deviendra problématique et symptomatique qu’au moment où un conflit disco-radiculaire se créera.

Dans ce cas de figure, la pathologie peut rencontrer divers niveaux de gravité.

Si vous rencontrez des symptômes similaires à ceux cités ci-dessus, il sera important de consulter un médecin afin de déterminer l’importance de la lésion et le choix thérapeutique qui en découle.

Ces décisions seront prises en fonction de l’interrogatoire, de l’examen clinique ainsi que de l’analyse des imageries médicales effectuées (IRM, radio, EMG, scanner, …)

 

5) La chirurgie est-elle obligatoire ?

 

Une hernie discale cervicale de ce type évolue dans près de 90% des cas vers une guérison spontanée, le fragment de disque responsable de la compression étant résorbé par l’organisme. 

 

Afin de soulager la douleur durant la période inflammatoire, les traitements médicaux et anti-inflammatoires sont proposés en plus de la kinésithérapie. Cela peut durer plusieurs semaines.

 

Toutefois, si la douleur persiste au-delà de 3 mois, il arrive que le corps ne parvienne pas à résorber l’hernie. Dans ce cas, l’intervention chirurgicale est considérée. 

 

Enfin, les cas d’hernies discales sévères provoquant un trouble moteur important ou des troubles sensitifs majeurs représentent une urgence chirurgicale.

 

6) Comment se déroule la rééducation ?

 

Le traitement initial associera une aide médicale (antalgiques, anti inflammatoires) à du repos ainsi que de la kiné. Cette dernière s’axera lui sur différents points :

 

  • La mobilité articulaire
  • Le renforcement musculaire global et spécifique progressif
  • Le contrôle moteur
  • L’éducation du patient quant à sa pathologie

 

7) Puis-je continuer à m’entrainer ?

 

L’hernie discale cervicale ne représente pas un motif d’interruption impérieux du sport. 

 

Cependant, le choix d’interrompre l’activité dépendra de la gravité de la lésion et des symptômes qui en découlent. Consulter un professionnel de santé permettra ensuite de déterminer les causes de la douleur ainsi que la marche à suivre afin de retourner au plus vite à votre pratique sportive en toute sécurité.

8) Que puis-je faire pour accélérer le processus?

 

Afin d’accélérer le processus de guérison, veillez à respecter au mieux les recommandations des professionnels de santé avec lesquels vous collaborez. 

 

La paresse ou, au contraire, l’excès de zèle, seront vos ennemis.


A l’inverse, discipline, rigueur, persévérance ainsi qu’un état d’esprit positif et volontaire vous aideront à revenir au plus vite en pleine forme !

 

 

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