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Spondylolisthesis

par Uperform

Spondylolisthésis correspond au glissement d’un corps vertébral. Un décalage se crée donc entre deux vertèbres, provoquant une perte d’alignement. Les étages vertébraux les plus touchés sont L4-L5 et L5-S1.

1) Un peu d’anatomie :

 

La région lombaire de la colonne vertébrale est constituée de 5 vertèbres. La dernière vertèbre lombaire s’articule elle avec l’os du sacrum.

Entre ces vertèbres, l’on retrouve des disques intervertébraux en avant, jouant le rôle d’amortisseur, et des articulations en arrière, permettant les mouvements entre chaque étage en flexion, extension et rotation.

Au centre de celles-ci, la moelle épinière passe et distribue des racines nerveuses de chaque côté, à chaque étage, qui sortent entre chaque vertèbres.

Ces racines cheminent du cou jusqu’à divers endroits du membre supérieur innervent les muscles, la peau et les articulations sur leur trajet.

 

 

2) Qu’est-ce qu’un spondylolisthésis ? Quels sont les mécanismes lésionnels ?

 

Spondylolisthésis (du grec spondylo : vertèbre et listhésis : glissement) correspond au glissement d’un corps vertébral. Un décalage se crée donc entre deux vertèbres, provoquant une perte d’alignement.
Les étages vertébraux les plus touchés sont L4-L5 et L5-S1.

Deux principaux mécanismes lésionnels existent :

  • Dégénérescence : Le corps vieillit naturellement, et les structures du dos également. Cette usure peut fragiliser les éléments stabilisateurs et entraîner le glissement de la vertèbre.
  • Lyse isthmique : une partie de l’arc postérieur de la vertèbre, appelée isthme, n’est pas soudée. Cela peut favoriser le glissement de la vertèbre.

Ce glissement vertébral entraîne plusieurs éléments problématiques : une sur sollicitation des articulations postérieures, une augmentation des contraintes sur le disque, une compression des nerfs…

Cela peut créer une symptomatologie douloureuse au niveau lombaire ou dans les membres inférieurs.

 

3) Est-ce grave ?

 

Le niveau de gravité de cette pathologie peut varier. Afin de le déterminer, une classification en quatre grades existe, le grade 4 étant le plus sévère. Dans les cas bénins, cette pathologie est parfois asymptomatique dans un premier temps.

 

Si vous rencontrez des symptômes similaires à ceux cités ci-dessus, il sera important de consulter un médecin afin de déterminer l’importance de la lésion et le choix thérapeutique qui en découle.

 

Ces décisions seront prises en fonction de l’interrogatoire, de l’examen clinique ainsi que de l’analyse des imageries médicales effectuées (IRM, radio, EMG, scanner, …).

A noter que le spondylolisthésis peut parfois passer inaperçu à l’IRM ou scanner en position couchée. Il est donc intéressant de réaliser les clichés en position debout.

 

4) La chirurgie est-elle obligatoire ?

 

La proposition de traitement ne sera pas similaire chez un jeune sportif de 20 ans ou chez un patient sédentaire plus âgé. Il dépendra également du grade d’évolution de la pathologie.

Dans les cas moins sévères, le traitement conservateur est proposé. Il repose sur un traitement médical et kinésithérapeutique.

Par contre, dans les cas plus graves, la chirurgie peut se révéler être indispensable. Cela passe alors généralement par une arthrodèse lombaire.

 

5) Comment se déroule la rééducation ?

 

Le traitement conservateur et post opératoire présentent de nombreux points similaires.
Il reposera initialement sur une aide médicale (antalgiques, anti inflammatoires), du repos ainsi que de la kiné. Cette dernière s’axera lui sur différents points :

  • La récupération de la mobilité articulaire
  • Le renforcement musculaire global et spécifique progressif
  • Le contrôle moteur
  • L’éducation du patient quant à sa pathologie et aux risques potentiels de rechute

 

6) Puis je continuer à m’entrainer ?

 

Si le diagnostic d’un spondylolisthésis ne représente pas un motif d’interruption impérieux du sport, il doit toutefois être prise au sérieux dès le départ afin d’éviter les aggravations. Il conviendra de discuter de la meilleure option avec votre médecin.

 

7) Que puis-je faire pour accélérer le processus?

 

Afin d’accélérer le processus de guérison, veillez à respecter au mieux les recommandations des professionnels de santé avec lesquels vous collaborez.

La paresse ou, au contraire, l’excès de zèle, seront vos ennemis.

 

A l’inverse, discipline, rigueur, persévérance ainsi qu’un état d’esprit positif et volontaire vous aideront à revenir au plus vite en pleine forme !

 

 

 

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