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Fracture du tibia

par Uperform

Le tibia est un os qui s’articule avec le fémur au niveau du genou et l’astragale au niveau de la cheville. Il est l’un des deux os de la jambe (avec le péroné ou fibula).

1) Un peu d’anatomie :

 

Le tibia est un os qui s’articule avec le fémur au niveau du genou et l’astragale au niveau de la cheville. Il est l’un des deux os de la jambe (avec le péroné ou fibula). 

 

A sa partie supérieure (articulation du genou) et à sa partie inférieure (articulation de la cheville), il est recouvert de cartilage.

 

2) Quand parle-t-on de fracture ? Quels sont les mécanismes lésionnels ?

En cas de traumatisme, la plupart du temps violent, cet os peut se casser. On distingue 3 types principaux de fractures :

  • Les fractures par choc direct, s’accompagnant de lésions de tissus mous entourant la zone et augmentant le risque d’ouverture du foyer de fracture
  • Les fractures par choc indirect, provoquant une torsion, un étirement ou un tassement de l’os
  • Les fractures pathologiques survenant sur des os déjà fragilisés par une pathologie existante (tumeur, infection, …)

 

Parallèlement à cela, on différencie les fractures :

  • Ouvertes, pour lesquelles un ou plusieurs fragments osseux ont traversé la peau et le foyer de fracture est en contact avec l’extérieur
  • Fermées, pour lesquelles le foyer de fracture ne communique pas avec l’extérieur

 

Sur le plan radiographique, le trait de fracture peut avoir différents aspects : 

  • Transversal
  • Oblique
  • Spiroïde (hélicoïdal)
  • Comminutif

 

Enfin, dans certains traumatismes violents, il est possible que l’os de la fibula (péroné) soit également fracturé, rendant la situation d’autant plus sérieuse.

 

3) Quels sont les symptômes ?

 

Les signes sont généralement évidents et surviennent dès l’évènement traumatisant. On retrouve une douleur intense, associée à une impotence fonctionnelle (marche impossible) et un éventuel hématome.

 

Dans certains cas, une déformation de la zone lésée est visible.

 

4) Est-ce grave ?

 

La fracture du tibia est une pathologie grave. 

 

Elle produit une vive douleur chez le sujet, et nécessite une prise en charge immédiate afin d’éviter les complications et d’espérer les meilleurs résultats possibles en termes de récupération de la fonction de la jambe.

 

5) La chirurgie est-elle obligatoire ?

 

Le type de lésion détermine le type de prise en charge. En cas de fracture non déplacée, le traitement peut parfois être non chirurgical, reposant alors sur une immobilisation et une surveillance radiologique. Une période sans appui sur la jambe sera à respecter, correspondant au temps de consolidation de celle-ci (4 à 6 semaines de manière générale).

 

Dans les cas plus sévères, il est nécessaire de recourir à une intervention chirurgicale. Cette dernière permettra de réaligner le trait de fracture et de le fixer afin de permettre la consolidation.

 

6) Comment se déroule la rééducation ?

 

Après l’intervention, la jambe est d’abord immobilisée durant 4 à 6 semaines (parfois plus) à l’aide d’un plâtre.

 

Les séances de kinésithérapie démarrent ensuite afin de retrouver la pleine fonctionnalité de la jambe.

 

En respectant le processus de cicatrisation, le travail s’axera sur :

  • La récupération d’amplitudes articulaires normales
  • La remise en charge de manière progressive de l’articulation
  • La récupération d’un schéma de marche correct
  • Le renforcement musculaire global (force, contrôle neuromusculaire, stabilité, …)
  • La réathlétisation et la remise dans le geste sportif

 

7) Vais-je retrouver mon niveau d’avant blessure ?

 

Cette pathologie est importante et nécessite d’être prise au sérieux dès le début. Cependant, à condition de respecter les consignes et recommandations transmises par votre chirurgien et votre thérapeute, il est possible de retrouver une activité sportif normale, même si celle-ci interviendra après plusieurs mois de rééducation.

8) Que puis-je faire pour accélérer le processus?

 

Vous êtes l’acteur principal de votre rééducation.

 

Afin d’accélérer le processus de guérison, veillez à respecter au mieux les recommandations des professionnels de santé avec lesquels vous collaborez. 

 

La paresse ou, au contraire, l’excès de zèle, seront vos ennemis.


A l’inverse, discipline, rigueur, persévérance ainsi qu’un état d’esprit positif et volontaire vous aideront à revenir au plus vite en pleine forme !

 

 

 

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