Membres supérieurs

Fracture du radius/cubitus

par Uperform

L’avant-bras est constitué de deux os longs, le radius d’une part, et le cubitus ou ulna d’autre part. C’est deux os viennent s’articuler dans leur partie distale avec les os du carpe, formant l’articulation du poignet.

Quels types de fractures peut-on rencontrer ? Quels sont les mécanismes lésionnels ?

 

On distingue deux types de fractures de l’extrémité distale du radius. 

  • La fracture de Pouteau Colles, faisant généralement suite à une chute sur la main en hyperextension.
  • La fracture de Goyrand-Smith, faisant suite à une chute sur la main en hyperflexion.


La fracture de Pouteau Colles représentent la majorité des lésion de ce type, soit environ 80% des fractures du poignet.

Elle concerne principalement les femmes de plus de 50 ans, ménopausées, dont la densité osseuse moins importante fragilise les os du poignet. 

On retrouve également des fractures de ce type chez les sportifs suite à un traumatisme aigu.

Enfin, les enfants et les adolescents, en pleine croissance, peuvent être victimes de cette fracture, en raison de leur densité osseuse moins importante (formant alors de fractures dites en « bois vert »).

 

2. Quels sont les symptômes ?

 

Les symptômes retrouvés dans ce type de fracture sont immédiats et revêtent les formes suivantes :

  • Une rougeur au niveau du poignet
  • Une douleur vive
  • Un gonflement soudain au niveau du traumatisme
  • Une impossibilité à effectuer le moindre mouvement sans augmentation de la douleur
  • Un hématome, en raison du saignement de l’os
  • Une modification plus ou moins évidente de la forme du poignet et/ou de l’avant-bras

 

3. Est-ce grave ?

 

Cette fracture, très douloureuse, provoque une déformation évidente du poignet et impacte immédiatement la fonctionnalité du membre.

Il est donc indispensable de se rendre directement aux urgences afin d’effectuer une radiographie, qui permettra d’objectiver la lésion et d’en déterminer la gravité. 

Un EMG permet également parfois de déceler d’éventuels lésions neurologiques pouvant accompagner les formes plus graves de fracture.


4. La chirurgie est-elle obligatoire ?

 

Les imageries médicales permettent de déterminer la gravité de la lésion. En fonction de cela, il est alors décidé d’opérer ou non. Dans les cas simplifié, une simple réduction et immobilisation sous plâtre durant 4 à 6 semaines suffisent.
Mais en cas de déplacement des structures osseuses, ou d’un trait de fracture complexe, une intervention chirurgicale peut s’avérer indispensable afin d’éviter les complications et séquelles. 

 

5. Comment se déroule la rééducation ?

 

Le traitement kiné démarre lorsque le plâtre est retiré. En début de rééducation, le poignet reste toutefois maintenu sous une protection (attelle).

Les principaux axes de traitement s’orienteront ensuite sur :

 

  • La récupération des amplitudes articulaires du membre supérieur (coude, poignet et main)
  • La récupération de la force musculaire globable et analytique du membre supérieur
  • Le contrôle moteur et la préhension fine des doigts
  • La réathlétisation et remise dans le geste sportif

 

 

6. Puis je continuer à m’entrainer ?

 

 

Dans un premier temps, l’arrêt de l’activité sportive est indispensable.
Consulter un professionnel de santé permet ensuite de déterminer la marche à suivre afin de retourner au plus vite à votre pratique sportive en toute sécurité.

 

Notez toutefois que dans un deuxième temps, conserver une activité physique sur le reste de votre corps permet d’améliorer la vitesse de guérison de vos tissus endommagés. Si votre poignet est momentanément handicapé, le reste de votre corps fonctionne très bien !

 

7. Vais-je retrouver mon niveau d’avant blessure ?

 

A condition de respecter les consignes et recommandations transmises par votre chirurgien et votre thérapeute, vous retrouverez plus que probablement votre niveau en quelques mois ! 

 

8. Que puis-je faire pour accélérer le processus?


Afin d’accélérer le processus de guérison, veillez à respecter au mieux les recommandations des professionnels de santé avec lesquels vous collaborez. 

La paresse ou, au contraire, l’excès de zèle, seront vos ennemis.
A l’inverse, discipline, rigueur, persévérance ainsi qu’un état d’esprit positif et volontaire vous aideront à revenir au plus vite en pleine forme !

 

 

We care, you perform

 

WhatsApp