Genou

Entorse latérale du genou

par Uperform

L’entorse latérale du genou correspond à une atteinte des ligaments (ligament latéral interne et externe) assurant la cohésion médiale et latérale de l'os de la cuisse (fémur) avec ceux la jambe (tibia et péroné).

1) Qu’est-ce qu’une entorse latérale du genou ?

 

L’entorse latérale du genou correspond à une atteinte des ligaments (ligament latéral interne et externe) assurant la cohésion médiale et latérale de l’os de la cuisse (fémur) avec ceux la jambe (tibia et péroné). Elle peut s’avérer être un traumatisme bénin (simple élongation) ou représenter un traumatisme plus importante, allant parfois jusqu’à la rupture du ligament ou la lésion d’autres structures du genou.

 

2) Quel est le mécanisme lésionnel ? Quelles structures sont atteintes ?

 

Le plus souvent, il s’agit d’un accident survenu lors de la pratique sportive (sport de pivot et/ou de contact : football, handball, rugby, ski, …). On peut cependant retrouver ce type de lésions dans des traumatismes survenus suite à des accidents de la voie publique.

Les mécanismes lésionnels les plus souvent rencontrés sont :

  • Le mouvement de valgus-flexion-rotation-externe (VFE), provoquant une atteinte du plan capsulo-ligamentaire interne (point d’angle postéro-interne et LLI), mais aussi, selon la gravité, du ménisque interne et du ligament croisé antérieur (LCA).
  • Le mouvement de varus-flexion-rotation interne provoque une atteinte du plan capsulo-ligamentaire externe (point d’angle postéro externe et LLE) mais aussi, selon la gravité, du LCA et du ménisque externe.
  • Le mouvement de varus proche de l’extension est un mécanisme rare. Lorsqu’il survient, il est responsable de graves lésions du compartiment externe, il peut entraîner jusqu’à la rupture du LLE, du tendon poplité, du point d’angle postéro-externe et du ligament croisé postérieur.
  • Le mouvement de valgus proche de l’extension entraine quant à lui, selon l’importance du traumatisme, une lésion du compartiment interne du genou (LLI, point d’angle postéro-interne).

 

3) Est-ce grave ?

 

Les lésions les plus fréquentes peuvent aller de déchirures partielles à une rupture complète des ligaments latéraux (LLI et LLE). Ces lésions sont classées par degré de gravité, le classement étant généralement défini en fonction de la laxité pathologique.

L’examen clinique ainsi que l’imagerie médicale permettent donc de déterminer la gravité du problème et du choix de traitement à envisager.

 

4) La chirurgie est-elle une option?

 

Les lésions du compartiment interne sont la plupart du temps traitées orthopédiquement, quel que soit le degré lésionnel.

Par contre, les lésions du compartiment externe sont plus rares et souvent plus graves (du à la complexité anatomique et biomécanique de ce compartiment). Une lésion de degré 1 est généralement traitée orthopédiquement, mais en présence d’une lésion de degré supérieur, il faut redouter une lésion complexe du LLE, du tendon poplité et/ou d’autres structures ligamentaires.

Ce type de blessure devrait faire l’objet d’une consultation en milieu spécialisé, car, bien souvent, un traitement chirurgical en urgence différée est nécessaire.

 

5) Comment se déroule la rééducation ?

 

Le traitement varie également selon la gravité de la lésion. Dans un premier temps, il consiste la plupart du temps à immobiliser le genou dans une attelle amovible, et ce dans un but antalgique et de cicatrisation. L’immobilisation dure entre quatre et six semaines, temps nécessaire à la cicatrisation du ligament.

Parallèlement à cela, et ce dès que est possible, le traitement kiné peut démarrer. Il consiste d’abord à retrouver des amplitudes articulaires normales, et à améliorer les plans de glissements entre les différentes structures du genou.

Ensuite, le traitement s’axe autour d’un renforcement musculaire global et progressif du membre inférieur, afin d’améliorer des paramètres comme la force, le contrôle neuromusculaire et la stabilité de l’articulation.

 

Enfin, le thérapeute veille à préparer l’individu à reprendre son activité sportive via des sessions de réathlétisation. Sorte de “rééducation” plus sportive que médicale, cette étape essentielle dans les soins permet de ramener le sportif, professionnel ou amateur, à son meilleur niveau de pratique, afin d’éviter tout risque de rechute.

 

6) Puis-je continuer à m’entrainer ?

 

Peu importe la gravité de la lésion, l’arrêt de l’activité sportive est indispensable afin de ne pas aggraver la lésion.


Consultez un professionnel de santé afin de déterminer la marche à suivre afin de retourner au plus vite à votre pratique sportive en toute sécurité.

 

7) VAIS-JE retrouver mon niveau d’avant blessure ?

 

En fonction de la gravité de votre lésion, le temps de récupération sera plus ou moins long. Cependant, à condition de respecter les consignes transmises par votre médecin/thérapeute, vous retrouverez plus que probablement votre niveau… voire mieux !

 

8) Que puis-je faire pour accélérer le processus?

 

Afin d’accélérer le processus de guérison, veillez à respecter au mieux les recommandations des professionnels de santé auxquels avec lesquels vous collaborez. La paresse ou, au contraire, l’excès de zèle, seront vos ennemis.

A l’inverse, discipline, rigueur, persévérance ainsi qu’un état d’esprit positif et volontaire vous aideront à revenir au plus vite en pleine forme !

 

 

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